Durée du projet : Août à décembre 2012
Comment contribuer ?
Vous êtes invités à participer au glossaire collectif des Garrigues.
Modifier les pages où sont déposées les définitions, est techniquement très simple et très rapide. Vos modifications seront immédiatement visibles, et de nouveaux contributeurs pourront venir à leur tour, modifier, vérifier et enrichir la(es) définition(s). La simple correction d'une faute d'orthographe est une contribution en soi.
Toutes les modifications apportées à une définition sont enregistrées, à la fois dans la page et dans l'historique, présent sur l'ensemble des pages du site. Il est donc toujours possible de revenir à une ancienne version de la page et les contributions inutiles ou surtout nuisibles sont en général retirées rapidement.
> Ci-dessous, en orange, les nouveaux mots pour lesquels nous souhaiterions une définition. Cliquez sur le mot que vous souhaitez définir, il vous guide vers les pages associées, rangées par ordre alphabétique. (Pour Avifaune, il vous amène à la page des mots en A). Vous verrez qu'il y a des définitions déjà données et d'autres en attentes de textes. C'est sur ces pages, par grandes lettres que vous apportez vos textes. Comment faire pour rajouter du texte en direct ? Nous vous avons fait un petit guide en début de chaque page. Si vous n'y arrivez pas du premier coup, ce qui est normal, nous sommes disponibles pour vous aider. (Mail 04.67.59.97.34).
adventice : reste à définir
impact anthropique : effet notable dû à l'homme
dégradation anthropogène*( de la forêt) : détérioration de la forêt liée à l'Homme. La forêt peut régresser et ainsi prendre un aspect plus arbustif ou d'une pelouse.
assec (période de - ) : reste à définir
Avifaune : la faune des oiseaux (aves en latin).
Caractéristiques Biotiques : se dit de conditions environnementales impliquant un organisme vivant. Par exemple, des interactions biotiques impliquent des interactions entre organismes vivants (opposé de 'abiotique' qui implique dans conditions environnementales comme la température, le degré d'humidité, le vent...)
Biotope : Habitat où les conditions de vie (température, lumière, eau...) sont homogènes (GUERY Arnaud).
chênes caducifoliés : qualifie les chênes au feuillage caduc, comme le chêne blanc (source P. Lieutaghi)
Clapas : Tas de formes diverses constitués de pierres résultant de l'épierrement des parcelles. on retrouve ce mot dans des toponymes. exemple le village de "Clapiers" (34) ou tas de pierres provenant de l’épierrage de parcelles exploitées.
écosystème : (m) – Ensemble des êtres vivant (biocénose) dans un milieu donné (biotope, défini par des caractéristiques physiques et chimiques) et des interactions multiples et complexes existant entre tous ces éléments.
Édaphique (edaphos = sol) : ayant rapport au sol.
Espèce Endémique : Espèce vivant dans une localité précise une région et que l'on retrouve nulle par ailleurs dans le monde (GUERY Arnaud).
habitat : reste à définir
imaginale (phase de - ) : reste à définir
lapiazées (roches dures et - ) : reste à définir
ligneux : reste à définir
Liste rouge nationale : reste à définir
masetiers : reste à définir
Matte : Ensemble de "brins" (troncs), généralement de chênes-verts repartis, par drageonnage, après éclatement d'une cépée épuisée par une série cycles (d'environ 20 ans chacun) d'exploitation des troncs, par exemple pour le charbon de bois. La cépée peut fournir jusque environ 200ans ( une dizaine de cycles d'exploitation). Les mattes se repèrent assez bien: il s'agit - à peu près- d'un cercle d'environ 5 petits arbres ( troncs). Le cercle est d'un diamètre d'environ 2 à 3 mètres.Il existe aussi des toponymes "mattes", comme, par exemple, un sommet au sud ouest du village de Lauret (34) en bordure du causse de l' Hortus.
autre def : “brûler à la matte” brûler buisson par buisson. Les mattes sont les touffes de chênes rejetant de souche.
Mycologique : Qui a recourt à la mycologie (voir mycologue)
Mycologue : C'est une personne pratiquant la mycologie, qui est la science étudiant les champignons dans un cadre amateur ou professionnel . A ne pas confondre avec Mycophage qui décrit généralement un ramasseur de champignons bien qu'averti mais n'ayant souvent aucune notion de botanique.
Mycorhize : reste à définir
niches écologiques : reste à définir
oothèque : reste à définir
parthénogénèse : reste à définir
paysages : reste à définir
Reviviscentes : reste à définir
Ripisylve : Forêt ( en latin "silva") de rive ( en latin "ripes") de cours d'eau. Au Moyen-Âge (Xe-XIIe siècles) , nombre de ripisylves ont été défrichées, drainées,éventuellement endiguées, les rives des cours d'eau étant plantées de saules, aménagées, et mises en culture du fait de la qualité de leurs sols alluviaux et des progrès des techniques de labour ( attelages de boeufs, charrues, ...). Ceci à "grande échelle", par "blocs" d'une trentaine d'hectares en moyenne dénommés "condamines" ( voir ce mot). ces condamines auraient représenté 7500 hectares nouveaux entre le bitterrois et la vallée du Rhône. (sources: Bourrin-Derruau: "villages médiévaux en Bas-Languedoc", tome 1, 1987; A. Durand: " les paysages médiévaux du Languedoc Xe-XIIe siècles, 2003).
Au jour d'aujourd'hui de nombreux toponymes "condamine(s)" existent encore. Voir sur les cartes IGN au 1/25.000e et dans les cadastres.
autre def : Du latin ripa, rive ; silva, forêt (sic : il n’existe pas d’y en latin). Formation végétale forestière située sur la rive d’un cours d’eau ou d’une étendue d’eau stagnante (lac, marais) comme toutes les forêts, la ripisylve comporte plusieurs strates herbacée, arbustive, arborescente (où domine l’arbre).
plantes rudérales* ou les messicoles : reste à définir
Poussées Fongiques : appartenant ou ayant pour origine le règne des champignons (Arnaud GUERY) .
Sciaphiles : reste à définir
végétation sclérophylle : végétation adaptée à la sécheresse. Les feuilles sont souvent coriaces avec une cuticule épaisse, elles peuvent être réduites, enroulées sur elles-mêmes, ou transformées en épines pour réduire les pertes d'eau.
feuillage sempervirent : contraire de feuillage caduc
sp. (dans un nom latin genre sp.) : reste à définir
Stomates : reste à définir
influences Supra-méditerranéenne : reste à définir
garrigues à tendance Thermo-méditerranéenne : reste à définir
toundra : reste à définir
Troglobie : reste à définir
Troglophile : reste à définir
Ubiquiste : Qui vit partout. Du latin "ubique"partout. Omniprésent
Surrections (des montagnes)
Talweg
anticlinal ok
Contrastes morphologiques et lithologiques reste à définir
épikarst reste à définir
animaux épigés ok
épigé,e (adj)
miroir de faille ok
plis anticlinaux
baumes ok
choin ok
dolomie ok
synclinal
brêche
chaille ok
bioclastique
brico plomberie ok
morphologique reste à définir
lithologique ok
crochon ok
dépression anticlinale ok
diaclase ok
draille ok
étiage ok
gélifraction ou gélivation ok
latérite ok
texture oolithique
karst ok
pélagique (dépôt marin -) reste à définir
loess reste à définir
ignition (probabilité d'-) : état de la matière qui chauffe. Je dirai que c'est ce qui fait que la matière va bruler, ou carboniser ou se calciner. Ne pas confondre avec l'inflammabilité qui est la capacité à s'enflammer.
brandons: végétal ou morceaux de bois enflammé, transporté dans les airs par l'ascendant thermique d'un feu.
effet de pente reste à définir
matorral : nom universel de la garrigue
héliophiles (espèces - ) : végétal qui pousse avec un grand besoin de soleil
brûlis à feu courant : reste à définir
ligneux: végétaux qui font du bois
advection d'air maritime reste à définir
aquifère reste à définir
bord de mer ok
eutrophisation reste à définir
Pouzarenque
Refuges
Oppida
chaufourniers reste à définir
érémitisme reste à définir
fustiers reste à définir
lignerage reste à définir
potentiel agrologique : du mot agrologie : étude des terres cultivables.
maisons à absides : dans certaines églises, partie arrondie en hémicycle, derrière le cœur (Petit Robert). Demander à un architecte pour maisons à absides...
oppidum (pluriel "oppida") : ville fortifiée
finage : limite, étendue d'une paroisse ou d'une juridiction (vieux) d'un territoire communal (moderne) dans certaines régions (Petit Robert)
affouage reste à définir
aratoires (instruments - ) reste à définir
balivages reste à définir
billon reste à définir
bouscatier reste à définir
communaux reste à définir
chant (posé sur - ) reste à définir
débourdaïre reste à définir
défensabilité (procès-verbal de -) reste à définir
dépaissance (droit de -) reste à définir
dépressage reste à définir
draille reste à définir
en défens (mise en - ) reste à définir
gardiennage reste à définir
glandée reste à définir
gourmands reste à définir
grumes reste à définir
impluvium reste à définir
insectes entomophages reste à définir
maset reste à définir
matorral reste à définir
mycélium appareil végétatif filamenteux élaboré par de nombreux champignons (dictionnaire Robert)
parquet (futaie jardinée en -) reste à définir
piétin du mouton reste à définir
saut du piquet reste à définir
pyrolyse reste à définir
sols (unité d'argent du XVIIIe siècle)
soubergues reste à définir
taillis reste à définir
timon d'araire reste à définir
orthonormé (découpage - de l'espace) : organisation de l'espace en lignes droites se coupant à angle droit, délimitant des carrés (ou rectangles).
rompude : défrichements, le plus souvent, sur les parties pierreuses des garrigues ( plateaux, causses). Le terme vient de l'idée qu'il faut « rompre » le sol, avant de pouvoir le cultiver .
cultures de rapport : productions agricoles destinées à la vente, et non à l'auto-consommation
cultures de rapport : reste à définir
dépaissance : le fait (et le droit, moyennant obligations et redevances) de pâturer, en particulier sur les « patus », c'est à dire les parties en herbes des garrigues (sauf les parties « mises en réserve » : les « défens »- « devois »- « devès »).
acapt : au moyen-âge, à partir du XIIe siècle, droit d'entrage sur une tenure (Bourin-Deruau, 1993, p.227)
abri de piscine : à partir du XXe siècle, equipement permettant de proteger sa piscine (Andros Nali, 1997, p.24)
lauzime : moyen-âge, à partir du XIIe siècle: redevance à la « sortie » d'une tenure = plus ou moins l'inverse de « l'acapt * » voir ce mot. (Bourin-Deruau, 1993, p.227). Acapt et lauzime vont dans le sens d'une valorisation du marché des tenures supérieure à la rente que le seigneur pouvait tirer de celles ci par les redevances.
lods : Par extension droits prélevés par le seigneur sur les successions de ses tenanciers.
champart : terre baillée moyennant une redevance en nature, c'est à dire une part de la récolte.
cens : redevance fixe, sur le foncier, payable en nature ou en espèces. (Sources: Forham University of New York: http://www.fordham.edu/halsall/french/feod.asp).
Censive: ?
lignerage : pratique de la coupe et ramassage de bois.
affouage : droit d'usage de prélèvement de bois dans des forêts seigneuriales (ou domaniales) ou de Communautés (ou communales), en général pour du bois de chauffage ( le verbe « affouer » en ancien français signifie chauffer, allumer le feu).
soutrage : droit d'usage de ramasser des produits du sous bois tels que fougères, genêts , bruyères, plantes aromatiques, bois mort...etc.... Autre sens parallèle : opération de nettoyage du sous bois en vue de l'exploitation du bois sur pied.
emphythéose :
affermer : le fait pour un propriétaire d'un bien , dont éventuellement une terre de la mettre en fermage c'est à dire de passer un contrat avec une ou plusieurs personnes qui l'exploitera moyennant redevances. Le terme « affermer » est employé de manière très générale. Il ne préjuge pas des nombreux et divers types de contrats et de redevances possibles.
communaux (aliénation des - ) : le fait pour une Communauté ( terme sous l'Ancien-Régime) ou une Commune ( créées à la Révolution) de donner ou vendre des terrains lui appartenant. En pratique il s'agit souvent de parties de garrigues (reliefs) en « patus », quelque fois même des bois. Ces aliénations ont été pratiquées à la demande – ou sous la pression - d' habitants pour défricher de nouvelles terres à mettre en cultures. Il s'agit le plus souvent de défrichements à partir de la fin du 18e siècle, qui ont pu être amplifiés sous la Révolution française et se poursuivre dans la 1ère moitié du 19e siècle.
draille : voie empruntée par les troupeaux transhumants.
ort : « Ortals » ou « ortales »: terroirs de jardinage irrigué. A distinguer de l'hort ou ort = le jardin lui même. (Bourin-Deruau,1987, p.46). Un exemple d'ortal à Aniane, le ruisseau des Cabrières, à proximité de la porte de Montpellier (Bourin-Deruau,1987, p.46 et A. Durand, 2003).
ferragines : au moyen-âge, parcelles particulièrement fertiles où l'on cultive intensivement céréales et légumineuses. Soit on les coupe, fournissant ainsi du fourrage, soit on les laisse grainer . Ces parcelles, vu les soins qu'elles demandent et la valeur de leurs récoltes, sont, le plus souvent, situées à proximité immédiate du village (ou du manse), confrontant la zone des jardins potagers (les « ortales ») avec lesquels, parfois, ils se confondent. (Bourin-Deruau, 1987, p.166-167).
contrat d'arrentement : ?
compoix : anciennes matrices cadastrales, d'Ancien Régime (avant les cadastres dits « napoléoniens »). Ce sont des registres décrivant avec précision, les biens, le foncier, en localisation, surfaces, occupation du sol, et valeur.
condamine : au moyen-âge, terres lourdes, « grasses », alluvionaires, en général situées près de cours d'eau, particulièrement fertiles consacrées, essentiellement, à la céréaliculture intensive. Très présentes encore dans la toponymie, elles témoignent de l'appropriation seigneuriale ainsi que de l'aménagement et de la mise en valeur des « rives » des cours d'eau entre l'an Mil et le XIIIe siècle. Ce sont, le plus souvent de très grandes parcelles avec des moyennes d'une trentaine d'hectares au XIIe et XIIIe siècles, alors que les parcelles « ordinaires » n'ont des moyennes que de 0,25 hectares. Elles jouxtent souvent les ortales* et les ferragines*. (d'après A.DURAND, 2003, p.259-256).
araire : charrue traditionnelle (existant depuis l'antiquité), en bois. Le soc ( ou « reille ») , partie pointue, ouvre le sol et rejette la terre symétriquement de part et d'autre.
A partir des 10e et 11e siècles (« révolution agricole ») l'on généralise des améliorations. Le soc peut être renforcé par une pièce de fer . Un coutre, pièce verticale tranchante ouvre le sol avant le soc. Un avant train de roues permet de faire levier et d'améliorer la pénétration du soc dans le sol. Enfin Le soc peut être remplacé par une pièce dissymétrique rejetant la terre d'un seul côté , le « versoir »: il ne s'agit alors plus d'une « araire » , mais d'une « charrue ».
Les araires « améliorées » et les les charrues, permettant de pratiquer des labours plus profonds, nécessitent des attelages plus puissants , avec plus d'animaux, (en file) avec des harnais d'épaules ( colliers rigides rembourrés).
La charrue a été adoptée plutôt en Europe centrale et du nord. Les régions méditerranéennes ont
plutôt conservé l'araire, moins dispendieuse et plus adaptée aux caractéristiques écologiques des sols. ( pour en savoir plus : P. BONASSIE : « 50 mots clefs de l'Histoire médiévale », Privat, 1981, p.31-35.R. FOSSIER : l »e travail au Moyen-Âge », Pluriel, 2012, p.185-186).
martelières : (orthographié aussi : martellière, martillère, dans ce dernier cas dérivé de l'occitan : martilhera). Ouvrage de régulation de l'arrivée de l'eau d'un petit canal ( « roubine », « béal ») ou d'un ruisseau. Il comporte deux rainures verticales dans lequel on fait glisser un panneau de bois ou métallique avec une poignée. On ouvre ou ferme, ou réduit, ainsi le débit.
usuraire (prêt - ) : au sens strict prêt moyennant intérêt. Du fait, parfois de taux élevés, le mot « usure » a pris un sens péjoratif.
vaine pâture : droit d'usage gratuit de pâturage sur toutes terres après récolte, ou dans la partie du terroir (sole) laissée laissée en jachère dans les systèmes d'assolement biennal ( 1/2 du terroir est laissé en repos pendant 1 an) triennal ( 1/3 du terroir).
indivision (propriété en - ) : c'est une propriété qui appartient à plusieurs propriétaires et ne peut être vendue ou divisée sans l'accord de tous les propriétaires.
devois reste à définir
primo-accédants reste à définir
urbanité reste à définir
Pourquoi ce projet ?
Dans le cadre du chantier de l'Atlas, la construction collective d'un glossaire est devenu indispensable. En effet, l'écriture des nombreux articles de l'ouvrage contiennent un certain nombre de mots qu'il faudra expliciter pour le grand public. Nous mettrons donc sur cette page, régulièrement de nouveaux mots pour lesquels nous souhaiterions une définition.
Vous pouvez en créer une ou en compléter d'autres.
L'ensemble de ces propositions de définitions seront validées d'ici décembre 2012. Ce glossaire servira alors pour l'édition papier de l'atlas des garrigues et sera consultable en ligne sur le site de l'Encyclopédie des Garrigues.
Dans le cadre du chantier de l'Atlas, la construction collective d'un glossaire est devenu indispensable. En effet, l'écriture des nombreux articles de l'ouvrage contiennent un certain nombre de mots qu'il faudra expliciter pour le grand public. Nous mettrons donc sur cette page, régulièrement de nouveaux mots pour lesquels nous souhaiterions une définition.
Vous pouvez en créer une ou en compléter d'autres.
L'ensemble de ces propositions de définitions seront validées d'ici décembre 2012. Ce glossaire servira alors pour l'édition papier de l'atlas des garrigues et sera consultable en ligne sur le site de l'Encyclopédie des Garrigues.
Comment contribuer ?
Vous êtes invités à participer au glossaire collectif des Garrigues.
Modifier les pages où sont déposées les définitions, est techniquement très simple et très rapide. Vos modifications seront immédiatement visibles, et de nouveaux contributeurs pourront venir à leur tour, modifier, vérifier et enrichir la(es) définition(s). La simple correction d'une faute d'orthographe est une contribution en soi.
Toutes les modifications apportées à une définition sont enregistrées, à la fois dans la page et dans l'historique, présent sur l'ensemble des pages du site. Il est donc toujours possible de revenir à une ancienne version de la page et les contributions inutiles ou surtout nuisibles sont en général retirées rapidement.
> Ci-dessous, en orange, les nouveaux mots pour lesquels nous souhaiterions une définition. Cliquez sur le mot que vous souhaitez définir, il vous guide vers les pages associées, rangées par ordre alphabétique. (Pour Avifaune, il vous amène à la page des mots en A). Vous verrez qu'il y a des définitions déjà données et d'autres en attentes de textes. C'est sur ces pages, par grandes lettres que vous apportez vos textes. Comment faire pour rajouter du texte en direct ? Nous vous avons fait un petit guide en début de chaque page. Si vous n'y arrivez pas du premier coup, ce qui est normal, nous sommes disponibles pour vous aider. (Mail 04.67.59.97.34).
▼ Table des matières
Faune-Flore
adventice : reste à définir
impact anthropique : effet notable dû à l'homme
dégradation anthropogène*( de la forêt) : détérioration de la forêt liée à l'Homme. La forêt peut régresser et ainsi prendre un aspect plus arbustif ou d'une pelouse.
assec (période de - ) : reste à définir
Avifaune : la faune des oiseaux (aves en latin).
Caractéristiques Biotiques : se dit de conditions environnementales impliquant un organisme vivant. Par exemple, des interactions biotiques impliquent des interactions entre organismes vivants (opposé de 'abiotique' qui implique dans conditions environnementales comme la température, le degré d'humidité, le vent...)
Biotope : Habitat où les conditions de vie (température, lumière, eau...) sont homogènes (GUERY Arnaud).
chênes caducifoliés : qualifie les chênes au feuillage caduc, comme le chêne blanc (source P. Lieutaghi)
Clapas : Tas de formes diverses constitués de pierres résultant de l'épierrement des parcelles. on retrouve ce mot dans des toponymes. exemple le village de "Clapiers" (34) ou tas de pierres provenant de l’épierrage de parcelles exploitées.
écosystème : (m) – Ensemble des êtres vivant (biocénose) dans un milieu donné (biotope, défini par des caractéristiques physiques et chimiques) et des interactions multiples et complexes existant entre tous ces éléments.
Édaphique (edaphos = sol) : ayant rapport au sol.
Espèce Endémique : Espèce vivant dans une localité précise une région et que l'on retrouve nulle par ailleurs dans le monde (GUERY Arnaud).
habitat : reste à définir
imaginale (phase de - ) : reste à définir
lapiazées (roches dures et - ) : reste à définir
ligneux : reste à définir
Liste rouge nationale : reste à définir
masetiers : reste à définir
Matte : Ensemble de "brins" (troncs), généralement de chênes-verts repartis, par drageonnage, après éclatement d'une cépée épuisée par une série cycles (d'environ 20 ans chacun) d'exploitation des troncs, par exemple pour le charbon de bois. La cépée peut fournir jusque environ 200ans ( une dizaine de cycles d'exploitation). Les mattes se repèrent assez bien: il s'agit - à peu près- d'un cercle d'environ 5 petits arbres ( troncs). Le cercle est d'un diamètre d'environ 2 à 3 mètres.Il existe aussi des toponymes "mattes", comme, par exemple, un sommet au sud ouest du village de Lauret (34) en bordure du causse de l' Hortus.
autre def : “brûler à la matte” brûler buisson par buisson. Les mattes sont les touffes de chênes rejetant de souche.
Mycologique : Qui a recourt à la mycologie (voir mycologue)
Mycologue : C'est une personne pratiquant la mycologie, qui est la science étudiant les champignons dans un cadre amateur ou professionnel . A ne pas confondre avec Mycophage qui décrit généralement un ramasseur de champignons bien qu'averti mais n'ayant souvent aucune notion de botanique.
Mycorhize : reste à définir
niches écologiques : reste à définir
oothèque : reste à définir
parthénogénèse : reste à définir
paysages : reste à définir
Reviviscentes : reste à définir
Ripisylve : Forêt ( en latin "silva") de rive ( en latin "ripes") de cours d'eau. Au Moyen-Âge (Xe-XIIe siècles) , nombre de ripisylves ont été défrichées, drainées,éventuellement endiguées, les rives des cours d'eau étant plantées de saules, aménagées, et mises en culture du fait de la qualité de leurs sols alluviaux et des progrès des techniques de labour ( attelages de boeufs, charrues, ...). Ceci à "grande échelle", par "blocs" d'une trentaine d'hectares en moyenne dénommés "condamines" ( voir ce mot). ces condamines auraient représenté 7500 hectares nouveaux entre le bitterrois et la vallée du Rhône. (sources: Bourrin-Derruau: "villages médiévaux en Bas-Languedoc", tome 1, 1987; A. Durand: " les paysages médiévaux du Languedoc Xe-XIIe siècles, 2003).
Au jour d'aujourd'hui de nombreux toponymes "condamine(s)" existent encore. Voir sur les cartes IGN au 1/25.000e et dans les cadastres.
autre def : Du latin ripa, rive ; silva, forêt (sic : il n’existe pas d’y en latin). Formation végétale forestière située sur la rive d’un cours d’eau ou d’une étendue d’eau stagnante (lac, marais) comme toutes les forêts, la ripisylve comporte plusieurs strates herbacée, arbustive, arborescente (où domine l’arbre).
plantes rudérales* ou les messicoles : reste à définir
Poussées Fongiques : appartenant ou ayant pour origine le règne des champignons (Arnaud GUERY) .
Sciaphiles : reste à définir
végétation sclérophylle : végétation adaptée à la sécheresse. Les feuilles sont souvent coriaces avec une cuticule épaisse, elles peuvent être réduites, enroulées sur elles-mêmes, ou transformées en épines pour réduire les pertes d'eau.
feuillage sempervirent : contraire de feuillage caduc
sp. (dans un nom latin genre sp.) : reste à définir
Stomates : reste à définir
influences Supra-méditerranéenne : reste à définir
garrigues à tendance Thermo-méditerranéenne : reste à définir
toundra : reste à définir
Troglobie : reste à définir
Troglophile : reste à définir
Ubiquiste : Qui vit partout. Du latin "ubique"partout. Omniprésent
Géologie
Surrections (des montagnes)
Talweg
anticlinal ok
Contrastes morphologiques et lithologiques reste à définir
épikarst reste à définir
animaux épigés ok
épigé,e (adj)
miroir de faille ok
plis anticlinaux
baumes ok
choin ok
dolomie ok
synclinal
brêche
chaille ok
bioclastique
brico plomberie ok
morphologique reste à définir
lithologique ok
crochon ok
dépression anticlinale ok
diaclase ok
draille ok
étiage ok
gélifraction ou gélivation ok
latérite ok
texture oolithique
karst ok
pélagique (dépôt marin -) reste à définir
loess reste à définir
Feu
ignition (probabilité d'-) : état de la matière qui chauffe. Je dirai que c'est ce qui fait que la matière va bruler, ou carboniser ou se calciner. Ne pas confondre avec l'inflammabilité qui est la capacité à s'enflammer.
brandons: végétal ou morceaux de bois enflammé, transporté dans les airs par l'ascendant thermique d'un feu.
effet de pente reste à définir
matorral : nom universel de la garrigue
héliophiles (espèces - ) : végétal qui pousse avec un grand besoin de soleil
brûlis à feu courant : reste à définir
ligneux: végétaux qui font du bois
Eau
advection d'air maritime reste à définir
aquifère reste à définir
bord de mer ok
eutrophisation reste à définir
Pouzarenque
Habiter la Garrigue
Refuges
Oppida
chaufourniers reste à définir
érémitisme reste à définir
fustiers reste à définir
lignerage reste à définir
potentiel agrologique : du mot agrologie : étude des terres cultivables.
maisons à absides : dans certaines églises, partie arrondie en hémicycle, derrière le cœur (Petit Robert). Demander à un architecte pour maisons à absides...
oppidum (pluriel "oppida") : ville fortifiée
finage : limite, étendue d'une paroisse ou d'une juridiction (vieux) d'un territoire communal (moderne) dans certaines régions (Petit Robert)
Exploitations de la garrigue
affouage reste à définir
aratoires (instruments - ) reste à définir
balivages reste à définir
billon reste à définir
bouscatier reste à définir
communaux reste à définir
chant (posé sur - ) reste à définir
débourdaïre reste à définir
défensabilité (procès-verbal de -) reste à définir
dépaissance (droit de -) reste à définir
dépressage reste à définir
draille reste à définir
en défens (mise en - ) reste à définir
gardiennage reste à définir
glandée reste à définir
gourmands reste à définir
grumes reste à définir
impluvium reste à définir
insectes entomophages reste à définir
maset reste à définir
matorral reste à définir
mycélium appareil végétatif filamenteux élaboré par de nombreux champignons (dictionnaire Robert)
parquet (futaie jardinée en -) reste à définir
piétin du mouton reste à définir
saut du piquet reste à définir
pyrolyse reste à définir
sols (unité d'argent du XVIIIe siècle)
soubergues reste à définir
taillis reste à définir
timon d'araire reste à définir
Foncier
a revoir si toutes ces def sont rangées par lettreorthonormé (découpage - de l'espace) : organisation de l'espace en lignes droites se coupant à angle droit, délimitant des carrés (ou rectangles).
rompude : défrichements, le plus souvent, sur les parties pierreuses des garrigues ( plateaux, causses). Le terme vient de l'idée qu'il faut « rompre » le sol, avant de pouvoir le cultiver .
cultures de rapport : productions agricoles destinées à la vente, et non à l'auto-consommation
cultures de rapport : reste à définir
dépaissance : le fait (et le droit, moyennant obligations et redevances) de pâturer, en particulier sur les « patus », c'est à dire les parties en herbes des garrigues (sauf les parties « mises en réserve » : les « défens »- « devois »- « devès »).
acapt : au moyen-âge, à partir du XIIe siècle, droit d'entrage sur une tenure (Bourin-Deruau, 1993, p.227)
abri de piscine : à partir du XXe siècle, equipement permettant de proteger sa piscine (Andros Nali, 1997, p.24)
lauzime : moyen-âge, à partir du XIIe siècle: redevance à la « sortie » d'une tenure = plus ou moins l'inverse de « l'acapt * » voir ce mot. (Bourin-Deruau, 1993, p.227). Acapt et lauzime vont dans le sens d'une valorisation du marché des tenures supérieure à la rente que le seigneur pouvait tirer de celles ci par les redevances.
lods : Par extension droits prélevés par le seigneur sur les successions de ses tenanciers.
champart : terre baillée moyennant une redevance en nature, c'est à dire une part de la récolte.
cens : redevance fixe, sur le foncier, payable en nature ou en espèces. (Sources: Forham University of New York: http://www.fordham.edu/halsall/french/feod.asp).
Censive: ?
lignerage : pratique de la coupe et ramassage de bois.
affouage : droit d'usage de prélèvement de bois dans des forêts seigneuriales (ou domaniales) ou de Communautés (ou communales), en général pour du bois de chauffage ( le verbe « affouer » en ancien français signifie chauffer, allumer le feu).
soutrage : droit d'usage de ramasser des produits du sous bois tels que fougères, genêts , bruyères, plantes aromatiques, bois mort...etc.... Autre sens parallèle : opération de nettoyage du sous bois en vue de l'exploitation du bois sur pied.
emphythéose :
affermer : le fait pour un propriétaire d'un bien , dont éventuellement une terre de la mettre en fermage c'est à dire de passer un contrat avec une ou plusieurs personnes qui l'exploitera moyennant redevances. Le terme « affermer » est employé de manière très générale. Il ne préjuge pas des nombreux et divers types de contrats et de redevances possibles.
communaux (aliénation des - ) : le fait pour une Communauté ( terme sous l'Ancien-Régime) ou une Commune ( créées à la Révolution) de donner ou vendre des terrains lui appartenant. En pratique il s'agit souvent de parties de garrigues (reliefs) en « patus », quelque fois même des bois. Ces aliénations ont été pratiquées à la demande – ou sous la pression - d' habitants pour défricher de nouvelles terres à mettre en cultures. Il s'agit le plus souvent de défrichements à partir de la fin du 18e siècle, qui ont pu être amplifiés sous la Révolution française et se poursuivre dans la 1ère moitié du 19e siècle.
draille : voie empruntée par les troupeaux transhumants.
ort : « Ortals » ou « ortales »: terroirs de jardinage irrigué. A distinguer de l'hort ou ort = le jardin lui même. (Bourin-Deruau,1987, p.46). Un exemple d'ortal à Aniane, le ruisseau des Cabrières, à proximité de la porte de Montpellier (Bourin-Deruau,1987, p.46 et A. Durand, 2003).
ferragines : au moyen-âge, parcelles particulièrement fertiles où l'on cultive intensivement céréales et légumineuses. Soit on les coupe, fournissant ainsi du fourrage, soit on les laisse grainer . Ces parcelles, vu les soins qu'elles demandent et la valeur de leurs récoltes, sont, le plus souvent, situées à proximité immédiate du village (ou du manse), confrontant la zone des jardins potagers (les « ortales ») avec lesquels, parfois, ils se confondent. (Bourin-Deruau, 1987, p.166-167).
contrat d'arrentement : ?
compoix : anciennes matrices cadastrales, d'Ancien Régime (avant les cadastres dits « napoléoniens »). Ce sont des registres décrivant avec précision, les biens, le foncier, en localisation, surfaces, occupation du sol, et valeur.
condamine : au moyen-âge, terres lourdes, « grasses », alluvionaires, en général situées près de cours d'eau, particulièrement fertiles consacrées, essentiellement, à la céréaliculture intensive. Très présentes encore dans la toponymie, elles témoignent de l'appropriation seigneuriale ainsi que de l'aménagement et de la mise en valeur des « rives » des cours d'eau entre l'an Mil et le XIIIe siècle. Ce sont, le plus souvent de très grandes parcelles avec des moyennes d'une trentaine d'hectares au XIIe et XIIIe siècles, alors que les parcelles « ordinaires » n'ont des moyennes que de 0,25 hectares. Elles jouxtent souvent les ortales* et les ferragines*. (d'après A.DURAND, 2003, p.259-256).
araire : charrue traditionnelle (existant depuis l'antiquité), en bois. Le soc ( ou « reille ») , partie pointue, ouvre le sol et rejette la terre symétriquement de part et d'autre.
A partir des 10e et 11e siècles (« révolution agricole ») l'on généralise des améliorations. Le soc peut être renforcé par une pièce de fer . Un coutre, pièce verticale tranchante ouvre le sol avant le soc. Un avant train de roues permet de faire levier et d'améliorer la pénétration du soc dans le sol. Enfin Le soc peut être remplacé par une pièce dissymétrique rejetant la terre d'un seul côté , le « versoir »: il ne s'agit alors plus d'une « araire » , mais d'une « charrue ».
Les araires « améliorées » et les les charrues, permettant de pratiquer des labours plus profonds, nécessitent des attelages plus puissants , avec plus d'animaux, (en file) avec des harnais d'épaules ( colliers rigides rembourrés).
La charrue a été adoptée plutôt en Europe centrale et du nord. Les régions méditerranéennes ont
plutôt conservé l'araire, moins dispendieuse et plus adaptée aux caractéristiques écologiques des sols. ( pour en savoir plus : P. BONASSIE : « 50 mots clefs de l'Histoire médiévale », Privat, 1981, p.31-35.R. FOSSIER : l »e travail au Moyen-Âge », Pluriel, 2012, p.185-186).
martelières : (orthographié aussi : martellière, martillère, dans ce dernier cas dérivé de l'occitan : martilhera). Ouvrage de régulation de l'arrivée de l'eau d'un petit canal ( « roubine », « béal ») ou d'un ruisseau. Il comporte deux rainures verticales dans lequel on fait glisser un panneau de bois ou métallique avec une poignée. On ouvre ou ferme, ou réduit, ainsi le débit.
usuraire (prêt - ) : au sens strict prêt moyennant intérêt. Du fait, parfois de taux élevés, le mot « usure » a pris un sens péjoratif.
vaine pâture : droit d'usage gratuit de pâturage sur toutes terres après récolte, ou dans la partie du terroir (sole) laissée laissée en jachère dans les systèmes d'assolement biennal ( 1/2 du terroir est laissé en repos pendant 1 an) triennal ( 1/3 du terroir).
indivision (propriété en - ) : c'est une propriété qui appartient à plusieurs propriétaires et ne peut être vendue ou divisée sans l'accord de tous les propriétaires.
Entre ruralité et urbanité, à la recherche d'une nouvelle identité
devois reste à définir
primo-accédants reste à définir
urbanité reste à définir
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