Plus loin sur la gauche sur le chemin, juste avant de rejoindre la papeterie, on peut observer une jolie coupe naturelle de sol forestier et comprendre comment se fabrique l’humus à partir de la roche mère grâce à la biomasse forestière. Même très mince comme ici, cette couche un peu plus noire, pleine de vies à l’interface racinaire est là pour nous parler d’eau encore, et de nous… La terre et la vie diversifiée qui s’y développe, des bactéries aux végétaux et mammifères qui y fourmillent, la terre qui nous donne naissance et nous abrite depuis des siècles, des millions d’années, cette terre sans l’eau ne serait rien. Que roches et minéraux, comme Mars ou la Lune.

Qu’on prenne tous conscience de la vie et des richesses qu’il y a dans une goutte d’eau, du bonheur et… du respect qu’on lui doit.

Brissac lui doit tant, et nous tous aussi, de nos robinets à nos loisirs et plaisirs en passant par toutes nos industries et ressources alimentaires.

L’humus qui se fabrique de cette alchimie d’eau et de racines sous ces arbres est l’or et la matière noire de la terre, un mot qui nous habite aussi depuis la nuit des temps, qui a donné
“Humus, Humanité, Humilité, Humain, Homme”.

Retournez soit par le vieux village du Haut d’où vous êtes arrivés (moins dangereux pour éviter les croisements avec les voitures, en coupant par le Cantou pour rejoindre le parc et le village du bas par des ruelles piétonnes) ou plus rapidement le long des platanes de la route (c’est plat…) où vous rejoignez la mairie et le parc d’où vous êtes partis.