Colloque 2013 : discours de clôture de la matinée
par Christophe Cavard, député, Conseiller Général du Gard et Président du Synd. de Gestion des Gorges du Gardon
Il y a aujourd'hui des forces fédératrices comme les Écologistes de l'Euziere qui agissent sur les questions de territoire. Des citoyens engagés et amoureux de cette garrigue. En tant que député, il faut suivre de très près ces expériences, dans cette région mais aussi partager avec d'autres régions : cela alimente le travail pour mettre en place des lois qui prennent en compte des nouvelles formes de gouvernance, notamment sur la protection de l'environnement.
Je représente aussi le CG du Gard. Il y a actuellement une réflexion sur l'activité et les usages particuliers du territoire : existence ou pas du territoire, reconnaissance des garrigues ?
En tant que Président du Syndicat mixte de Gestion des Gorges du Gardon, c'est un sujet qui nous est cher. Nous travaillons notamment sur la possibilité de l'émergence d'un PNR des garrigues. Ce projet est parti d'un territoire et non pas des élus. L'idée est de savoir si ça vaut le coup de trouver un outil de gestion commun qui permettrait de travailler ensemble sur le territoire des garrigues, sur ces enjeux de garrigues. Comment travailler ensemble, pour avoir un espace commun où chacun peut s'y retrouver sans avoir l'impression d'être dépossédé. Comment valoriser la force d'expertise qui existe sur le territoire. Comment la puissance publique se saisit de ce travail ? Je ne vois actuellement pas d'autres outils où sont présents les élus, les acteurs économique et les citoyens qu'un parc naturel. Les acteurs sont au cœur de la gestion d'un parc. C'est pour ça qu'il est important de travailler sur l'outil PN Régional et pas National. La réflexion est en cours avec un démarrage principalement du côté Gardois. La taille des garrigues Gard/Hérault est trop énorme pour faire un seul outil de gestion. Donc on est resté du coté gardois en ce qui concerne cette réflexion. Quoi qu'il arrive ce qui est intéressant c'est le processus collectif que çà engendre. Il ne peut rien se passer d'actif et de concret si les citoyens ne s'approprient pas ces projets. Tout ce travail de gouvernance démocratique est une réflexion collective à avoir pour faire force commune et que ces projets se concrétisent sur ces territoires.