Entre Grés de Montpellier et Pic Saint-Loup

La carte du parcours

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15 points d'intérêt identifiées lors du terrain le 18 février 2020:

• Une croix chrétienne
• Une vigne en Grès de Montpellier avec un mur en pierres sèches
• Un mas avec des chênes truffiers
• Le système d'irrigation
• Un nichoir à chauve souris
• Une charbonnière
• Un clapier
• Une cabane de charbonnier
• L'ancien barrage du Rieucoulon
• Une clairière aménagée par les chasseurs
• Un maset en ruine dans les vignes
• L'église et les remparts du vieux village d'Assas
• 3 points de vue remarquable

On peut y ajouter la cave coopérative qui pourra donner l'énigme de départ.
L'église de Saint-Vincent ou un patrimoine du vieux village : Voir sur Wikimédia
Un panneau qui jalonne le parcours, qui permet d'avoir une énigme à mi-chemin.

La personnalité des vignobles du Grand Pic Saint-Loup

Des vignobles spectaculaires

4 points de vue sont à signaler sur le parcours,

• le premier à 1km du départ de la cave : on voit bien les « vignes engarriguées » avec en fond le Pic et l'Hortus
• le second à 5 km du départ : peut-être la plus belle du parcours !
• le troisième à 10 km (église de St Vincent)
• le dernier à 12 km au Perdigal, vue totalement différente puisqu'elle donne sur la mer, Aigue-Morte et la Grande Motte (dont l'immeuble majeur rappelle le Pic).

Des vignobles plongés dans la nature

C'est pas forcément un point d'intérêt particulier, mais tout au long de la promenade on se retrouve au milieu des pins et des chênes. Plus qu'une garrigue, on se sent au milieu d'une forêt.

Saveurs et arômes des vins et de la garrigue
On a vu beaucoup de thym et romarin, les odeurs se font bien sentir quand on marche dessus.

Vignes, garrigue et biodiversité
Le point remarquable qui fait penser au milieu naturel et le nichoir à chauve souris (un bon point d'intérêt pour les enfants).
On a pas parlé du Bio, est-ce que des vignobles le sont ?

Vignes et produits de terroir
"Les mas antiques, d’une taille moyenne de 300 hectares, continués par l’agriculture médiévale, étaient conçus pour la polyculture, à des fins de subsistance mais aussi dans une optique commerciale et pour équilibrer les risques des saisons et des années. La polyculture est ainsi le gage d’une valeur moderne : la durabilité.
L’exploitation était donc fondée sur les céréales, les arbres fruitiers (figues, amandes, olives…), les potagers. S’y ajoutait l’apiculture, l’élevage (moutons élevés aussi pour la laine, cochons) et la vigne… Les produits de la forêt et de la garrigue venaient en complément. La cueillette était très importante (petits fruits, arbouses, salades sauvages de la garrigue…) et le braconnage n’était pas inexistant."

• On a l'exemple du Mas de Doscarès avec ses quelques olivier et surtoût sa trufficulture
• Le clapiers (s'apparente au braconnage, même si cet exemple là est volontairement contrôlé par un propriétaire).

Des vignobles à l’esprit indépendant

Esprit indépendant
"Les coopératives de l’innovation.
On mesure mal aujourd’hui les multiples innovations apportées par la création des coopératives. Gain d’indépendance par rapport aux négociants et aux courtiers, esprit communal d’entraide, participation de tous au financement, architecture et ingénierie moderne, souci de qualité.
Ainsi pour le Cellier du Pic, la cave coopérative d’Assas, créée dès 1939."

Des vignes très particulières
"Chaque vignoble du Grand Pic Saint-Loup a une personnalité distincte fondée sur l’influence pédoclimatique. On retrouve 3 micro-climats bien différents sur ce seul territoire. La cave coopérative d’Assas valorise sur un week-end ces 3 profils.
Pour l’AOC Pic Saint-Loup, aux sols de calcaire, ce sont de forts contrastes de températures été-hiver où les Cévennes jouent un rôle : des précipitations plus importantes que dans le reste du Languedoc (900 mm contre 600 mm), de fortes amplitudes thermiques en été (vignes encagnardées le jour mais nuits fraîches).
Pour l’AOC Grès de Montpellier, influence méditerranéenne ;"
=> Voir comment ce trait de caractère peut-être mis en avant

Des vignobles de conquérants et de bâtisseurs

La vigne conquise sur la pierre

• La première vigne que nous avons vu, avec le mur en pierre sèche à moitié démoli en est un bon témoin, il parle des défrichements qui ont du être faits pour conquérir des terres agricoles, des épierrements aussi et toutes ces pierres ont servies à fabriquer des clôtures contres les animaux.

Conquérir l’eau
"La vigne dépend de la manière dont les sols drainent ou retiennent l’eau. Les mas s’installaient là où il y avait un point d’eau ; un cours d’eau, une source, un puits dans lequel pompait une petite éolienne. On peut même dire qu’un mas, c’était : un puits, un figuier, une parcelle close, un bâtiment et des cultures."

• Si le vignoble n'a plus besoin d'être noyé pour lutter contre le phylloxéra, le climat méditerranée si sec nécessite des aménagements. Aussi les vignerons du Pic ont imaginé un système innovant pour irriguer ses vignes à partir des eaux provenant des effluents de la cave coopérative.
• La question de l'eau peut aussi être abordée sur le site de l'ancien barrage du Rieucoulon.

Construire dans les vignobles
"Il y a déjà très longtemps, les drailles étaient souvent délimitées par des murets de pierre pour protéger les cultures voisines, comme le furent plus tard les enclos pour les animaux, les garennes, les cultures et les carrés de vignes."

Des vignobles moteurs de l’économie

Les bois et forêts : combustibles, ruscaille et piquets de vigne
"La végétation, les bois, étaient exploités par les troupeaux (pâture), par les coupes de bois (tous les vingt ans), et par toutes sortes de métiers. La forêt était une ressource abondamment utilisée : les fagots servaient de combustible pour les fours à chaux, les ramilles pour les fours de cuisine."
Les charbonnières étaient exploitées par les bouscatiers.

Photos du parcours