Auteur : Jean-Claude Bousquet
Date : novembre 2013
Au gré de l’histoire, la vigne a occupé une place plus ou moins importante dans l’agriculture et l’économie des garrigues montpelliéraines et gardoises. La renommée de certains terroirs est fort ancienne, comme celui de Saint-Georges- d’Orques, proche de Montpellier, ou celui de Langlade, aux portes de Nîmes.
À l’heure actuelle, de nombreuses appellations, allant des vins de pays à des A.O.P. (Appellation d'Origine Protégée) produisent des vins dans des secteurs de dépôts provenant de l’érosion des calcaires : éboulis (grèzes) et épandages de cailloutis (gravette).
Dans les combes ou les larges dépressions, des sols argilo-calcaires sur colluvions sont fréquents.
Plus rarement, des vignes ont été installées en concurrence avec la garrigue sur des calcaires. C’est le cas quand ceux-ci se débitent facilement en lauzes comme à Langlade ou à Tavel. De nos jours, les moyens mécaniques modernes permettent la création de “terroirs de conquête” sur des calcaires durs, dans les anfractuosités desquels des argiles rouges (riches en fer) permettent de créer avec les fragments calcaires des sols aptes à la viticulture sur la
route des vins d'Alsace par exemple.