LA CARTOTHEQUE en LIGNE de la DIRECTION REGIONALE de l'ALIMENTATION, de l'AGRICULTURE et de la FORÊT du LANGUEDOC-ROUSSILLON
Lien vers la cartothèque en ligne de la DRAAFF du Languedoc-Roussillon
Quelques nouveautés, en février 2013
Travail d'Olivier de Labrusse.
N.B :
1) n'ont été , ici, pris en compte que les nouveautés. Une grande partie des cartes étaient déjà disponibles avant 2012, en particulier depuis le recensement agricole de 2010 (RGA 2010).
2) Dans la « Cartothèque » les cartes sont fournies telles quelles (non interactives).
Dans le sous-onglet « Cartes interactives » on peut – très facilement- se créer des cartes statistique à partir des données du RGA 2010.
3) les cartes existent à l'échelle de la Région et des départements.
4) les cartes sont, en grande partie, sur contours administratifs (communes, cantons, arrondissements, départements).
Très peu sont sur contours « géographiques réels » ( plateaux-reliefs-garrigues, vallées-bassins-plaines, etc...) sauf les cartes d'occupation des sols (mais datées de 2006 pour Corine Land Cover- CLC06-) et les cartes des potentialités agronomiques des sols.
1) Onglet « Cartes et données »
1.1)
Malheureusement, il n'existe pas sur ce site
1.2) La consommation du « patrimoine de terres agricoles par l'urbanisation (artificialisation ») :
2 cartes :
* le potentiel agronomique des terres agricoles (Base de données sols de l'INRA, 2008)
http://draaf.languedoc-roussillon.agriculture.gouv.fr/IMG/jpg/c_potagro_r91_20121217_cle091d1f-2.jpg
1.3) du nombre d'exploitations entre 2000 et 2010
1.4) Mesures Agro-environnementales Territorialisées (MAET), décembre 2012:
-
-
1..5) L'Eau
-
Hérault : Uniquement la plaine littorale de Lunel-Mauguio. Gard : vallée du Vistre, Costières.
- :cartes uniquement 2007 et 2008, partielles, non comparables. Décevant...
2) Onglet « Territoires et Développement rural » :
Etude en cours : Analyse du potentiel des terres agricoles affectées par l’aménagement du territoire ( par l'urbanisation-artificialisation)
Contexte et enjeu :
Le développement péri-urbain, le développement de l’habitat en zones rurales (communes et habitat dispersé), le développement des infrastructures de transport et touristiques se font le plus souvent par prélèvement de terres agricoles. La logique locale (croissance de la population, enjeux économiques, implantation d’infrastructures et d’immobilier aux dépens de quelques hectares de terres agricoles) et l’intérêt des propriétaires fonciers (souvent directement intéressés par cette vente) amènent systématiquement à entériner le prélèvement de terres agricoles, jugé marginal.
Cette dynamique de consommation de terres agricoles au profit de l’urbanisation (au sens large), jugée marginale à l’échelle locale, devient préoccupante à l’échelle régionale quand elle est multipliée par le nombre de communes et accumulée au cours du temps. On peut en effet craindre que cette disparition de terres agricoles soit irréversible : il serait très difficile et coûteux (sinon impossible ou économiquement irréaliste) de les remobiliser pour une production agricole. C’est donc un patrimoine qui est consommé pour un intérêt économique immédiat sans réflexion sur son utilité à moyen et long terme : si le contexte international de l’alimentation et du commerce des produits agricoles et denrées alimentaires venait à évoluer, quel patrimoine de terres agricoles serait nécessaire à assurer une stratégie nationale.
A terme on peut imaginer qu’une stratégie de préservation des terres agricoles s’avère justifiée comme l’est la stratégie de préservation des espaces naturels ou des milieux aquatiques : Le projet de Directive européenne sur les Sols peut être considérée comme une première étape dans cette direction. Une telle réflexion sur la préservation du patrimoine « Terres Agricoles », difficilement envisageable à l’échelle locale, doit être initiée aux échelles régionales et nationales
En préalable à cette réflexion sur des stratégies de « préservation du patrimoine de terres agricoles » deux phases complémentaires sont nécessaires :
(1) disposer de données chiffrées objectives sur le rythme de consommation de terres agricoles, à la fois en surface et en caractéristiques,
(2) comprendre les relations entre les dynamiques démographiques, économiques et sociales (aménagement du territoire) et la consommation de terres agricoles.
La présent projet vise à développer sur une zone test de la Région Languedoc-Roussillon (Phase 1A) une méthode de suivi et quantification de la dynamique de consommation de terres agricoles par le développement de l’habitat en zones péri-urbaines et zones rurales (y compris zones sensibles en matière d’infrastructures de communication et infrastructures touristiques).
Une fois cette méthode validée, une Phase 1B permettra de l’appliquer à l’ensemble de la Région. Une phase 2 permettra l’étude de cette dynamique et de ses déterminants.
Objectif de la Phase 1A
Développer sur une zone test de la Région Languedoc-Roussillon, une méthode de quantification et suivi de la consommation des terres agricoles par le développement de l’habitat en zones péri-urbaines et zones rurales, tant passsée (20 ou 30 dernières années) que future (10 ou 20 prochaines années).
Il convient de rechercher une méthode de quantification, dans la perspective de la généraliser à l’ensemble de la région ( phase 1 B), et d’en préciser les coûts ; plusieurs hypothèses seront éventuellement proposées.
Méthode
Les travaux seront menés sur une zone d’étude test (cf. point « Zone d’étude envisagée »)
Etape 1 : Constat quantitatif de l’évolution des terres consommées par le développement de l’habitat
Deux travaux seront menés en parallèle :
· un recueil de données auprès des services de l’état, des collectivités territoriales et d’autres sources (SAFER,...) sur les limites des zones construites et la consommation de terres agricoles au cours des 30 dernières années et sur les programmations (PLU, SCOT,...) sur les 10 ou 20 prochaines années ; un traitement cartographique de ces données sera effectué
· une analyse de séries temporelles d’images : à partir des données spatialisées (cartes, photo aériennes, images satellitaires) disponibles sur les 30 dernières années (période 1970-2007) on développera une méthode de cartographie des zones habitées.
A priori on partira d’une cartographie sur le support le plus récent, on définira un buffer autour des zones habitées et l’on étudiera au sein de ce buffer, sur les images antérieures, l’extension des zones construites. On obtiendra ainsi une séquence temporelle de limites de zones construites qui permettra de quantifier de façon spatialisée la consommation des superficies de terres agricoles.
On étudiera la complémentarité entre ces deux sources de données et la façon la plus appropriée pour les fusionner. On analysera avec soin la précision de ces résultats et l’incertitude associée.
On mènera une réflexion sur la représentation cartographique de cette consommation de terres agricoles
Etape 2 : Analyse qualitative du type de terres consommées par le développement de l’habitat
Les terres agricoles présentent une grande diversité de types et la seule donnée de superficie consommée ne fournit qu’une information brute.
On développera une méthode de caractérisation du type de terres agricoles en s’appuyant sur les travaux antérieurs et en utilisant une typologie pertinente à l’échelle nationale (typologies existantes de sols et de terres agricoles ; BD Sols).
On analysera alors de façon détaillée la consommation en terres agricoles par types de terres.
Ces résultats seront présentés à différents acteurs du domaine (Profession agricole, collectivités territoriales, services de l’état,...) de façon à recueillir leurs avis et leur propre analyse de la valeur des terres agricoles.
Produits
Les produits attendus de l’étude sont :
· Méthode de quantification et qualification de la consommation des terres agricoles
· Résultats chiffrés et cartographiés sur la zone d’étude, présentés sous un Système d’Information géographique
· Evaluation des résultats par les acteurs socio-économiques
· Généralisation à l’ensemble de la région : Proposition d’une méthode et étude des coûts.
Ces travaux permettront de réunir des éléments qui pourront être employés par les services de l’Etat à des fins pédagogiques et de sensibilisation des décideurs locaux.
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