Mardi 5 décembre 2017 - Du pastoralisme dans nos garrigues !
Des éleveurs aux collectivités : besoins et difficultés pour développer le pastoralisme dans nos Garrigues
Une matinée de visite sur le terrain, et riches en échanges :
La matinée s’est déroulée sur l’exploitation agricole gérée par Pierre Grand, agriculteur à Collias. Après une présentation rapide du projet PastoGarrigues par Caroline Bascoul (Collectif des Garrigues), ainsi que des Trophées de la Réserve de Biosphère ayant permis la tenue du Rendez-Vous, par Céline Boulmier (Syndicat Mixte des Gorges du Gardon), les participants se sont présentés à leur tour.
Les échanges autour du partage d’expériences ont ensuite débuté sur la base des témoignages de plusieurs intervenants :
Intervention de Séverine Fabre, Syndicat Mixte des Gorges du Gardon (SMGG) :
Le SMGG s’est particulièrement investi dans la thématique du pastoralisme en garrigues depuis 2001, et Séverine Fabre a témoigné de cette expérience. Après avoir présenté l’emprise du territoire du SMGG, elle a présenté les enjeux locaux liés au pastoralisme : fermeture des milieux, homogénéisation des paysages, perte de biodiversité, risques d’incendie élevés, coûts d’entretien de ces milieux élevés… Séverine Fabre a développé les différentes actions du SMGG à ce sujet :
- En localisant les différents éleveurs du territoire : aujourd’hui, quatre bergers sont présents sur le territoire avec le soutien du Syndicat, que peuvent pâturer 3500 brebis ;
- En présentant la démarche d’expérimentations menée sur l’ouverture des milieux et l’entretien écologique de cette ouverture par le pastoralisme ;
- En présentant la démarche de création de la bergerie à Collias, actuellement louée à Pierre Grand, afin de redévelopper une activité agricole disparue sur Collias répondant à des objectifs de gestion écologique, mais aussi pédagogiques et économiques (accueil de scolaires, relocalisation d’emplois)…
Pour en savoir plus :
Séverine FABRE, SMGG
04 48 27 01 00 / s.fabre@gorgesdugardon.fr
Intervention de Pauline Bernard & Marie Doron, Conservatoire d’Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon (CEN LR) :
Le CEN LR est ensuite intervenu afin de présenter le travail que Marie Doron a réalisé aux côtés de Pauline Bernard et Maxime Gaymard, gestionnaires de la Réserve Naturelle Régionale des Gorges du Gardon pour le CEN LR. Marie Doron a travaillé sur la Caractérisation écologique et pastorale du plateau calcaire de la Réserve Naturelle Régionale des Gorges du Gardon (1).
Ce travail est né de la volonté de gérer de manière plus ciblée et efficiente le territoire de la Réserve Naturelle, notamment pour éviter la fermeture du milieu et ce qu’elle implique, afin de limiter les dépenses liées au débroussaillage mécanique suite à des réductions de moyens financiers. La méthodologie mise en place a été adaptée de l’écodiagnostic pastoral défini dans la méthode Mil’Ouv (2), qui défend l’importance d’une approche à la fois agricole (éleveur, pastoraliste) et naturaliste. Cette approche permet :
- De zoner le territoire selon le topofaciès ;
- D’y réaliser une caractérisation biologique (taux de recouvrement, évaluation de l’état de conservation, etc), et une caractérisation pastorale (commodité du secteur, quantité et qualité des ressources pastorales, attractivité des ressources, indice de dysfonctionnement, etc).
De ce diagnostic résulte une synthèse cartographique où sont représentées les grandes zones d’enjeux sur la Réserve Naturelle ainsi que les objectifs de gestion. Cette synthèse permet de cibler les zones qui peuvent être gérées de manière concertée avec d’autres acteurs (dont les bergers/éleveurs), et est complétée par des propositions de gestion et une méthode de suivi.
(1) Ce travail a été réalisé en 2017 dans le cadre du master FAGE, en Biologie et Ecologie pour la Forêt, l’Agronomie et l’Environnement, Spécialité Fonctionnement et Gestion des Ecosystèmes, porté par AgroParisTech et l’Université de Lorraine.
(2) La méthode Mil’Ouv est issue du projet européen LIFE + Mil’Ouv. Des exemplaires des livrets techniques de la méthode Mil’Ouv ont été distribués : ils sont téléchargeables en cliquant sur ce lien.
Pour en savoir plus :
Pauline Bernard, Réserve Naturelle Régionale des Gorges du Gardon, CEN-LR
04 67 02 21 28 / pauline.bernard@cenlr.org
Intervention de Pierre Grand, éleveur à Collias :
Pierre Grand a ensuite présenté son parcours professionnel.
Après avoir cherché à s’installer autour de Sisteron sans succès, il a su que la mairie de Collias souhaitant installer un berger. Il s’est donc présenté, et s’est installé avec le soutien de la municipalité. L’installation a été très rapide, car le projet existait depuis longtemps, et la municipalité souhaitait le concrétiser.
Dès son installation en 2002, Pierre Grand a rencontré des problèmes avec les chasseurs. Il a donc adapté son système en mettant en place des clôtures facilement franchissables et déformables. Les surfaces de garrigues étant rapidement insuffisantes pour augmenter sa production et donc son cheptel, il a trouvé des accords avec des viticulteurs sur le secteur d’Uzès afin de compléter son parcours. Egalement, durant les deux premières années de son activité, il a transhumé dans les Alpes, mais la prédation du loup l’a amené à changer sa transhumance. Il a temporairement transhumé en Lozère, puis a passé un partenariat avec l’Armée afin de pâturer les champs d’entrainement militaires, où un éleveur pâturait également. L’activité de celui-ci a cessé, et l’intégralité des terrains militaires peuvent être pâturés par Pierre Grand. Ainsi, d’après lui, la surface sur laquelle il peut mener son troupeau d’actuellement 600 bêtes (Préalpes du Sud et Mérinos) est suffisamment conséquente pour y trouver les ressources fourragères suffisantes tout au long de l’année, sans transhumer.
Les agnelages ont lieu tout au long de l’année : cette année, Pierre Grand a réduit le cheptel en raison de la sécheresse (difficultés à nourrir le troupeau, agnelages difficiles…).
Intervention de Régine Méric, agricultrice à Sainte-Anastasie, et son mari Jean-Denis Méric :
Régine et Jean-Denis Méric ont présenté leur système agricole, entre productions de légumineuses et céréales, le tout menée en Agriculture Biologique. Ils ont abordé avec Pierre Grand l’origine de leur accord, permettant à Pierre Grand de venir pâturer leurs champs suite aux récoltes, et ainsi de leur apporter fumure et « nettoyage » de leurs parcelles. « Voisins », le rencontre et ce partenariat informel ce sont faits naturellement : cela est encore possible sur les Gorges du Gardon, territoire rural où, bien que les activités agricoles aient fortement décliné depuis les années 70 comme partout en France, elles n’ont pas connu une rupture totale.
Les échanges entre les participants se sont poursuivis jusqu’en fin de matinée, abordant tant les dimensions techniques de la production, que la commercialisation, en passant par la gestion des relations avec les différents usagers des garrigues.
Ensuite, le groupe a pu visiter la bergerie, et a notamment échangé avec Séverine Fabre sur ses caractéristiques (configuration architecturale, matériaux…) et les objectifs pratiques et pédagogiques liés à celles-ci :
La bergerie mesure 900m², et a coûté 420 000 euros. Elle appartient au SMGG, et a été financé avec le soutien du Département du Gard, de l’Union Européenne et du Conseil Régional. Elle est louée pour 300€/mois à Pierre Grand ;
Comme il s’agit d’une bergerie pédagogique, plusieurs aménagements ont été réalisés dans le but de la rendre visitable et pratique :
_le couloir d’alimentation est surélevé, et permet circuler au milieu de la bergerie sans être dérangé et ni déranger les bêtes ;
_un système permet de fermer la zone de stockage (matériel agricole, foin…) afin d’empêcher que des enfants ne s’y aventurent ;
Un studio installé au sein du bâtiment permet au berger de rester sur place le temps de l’agnelage si nécessaire ;
La majeure partie des matériaux sont issus de productions locales (bois, pierre, etc) ;
Les lames en bois de châtaigniers pivotantes permettent d’avoir une ventilation naturelle et l’ouverture devait être gérable manuellement (malheureusement au moment de l’installation, ses lames n’étaient pas sèches, et la rétractation du bois ne le permet pas si facilement) ;
Le système d’épuration est écologique (phytoépuration) ;
Le bâtiment est autonome en énergie : il est néanmoins relié au réseau électrique, au cas où il y ait un projet de développement de zone de vente directe (nécessité d’avoir des réfrigérateurs). Un projet d’installation de panneaux solaires est actuellement en réflexion.
Séverine Fabre et Emmanuelle Genevet de la Chambre Régionale d’Occitanie soulignent que les pratiques actuelles pourraient être encore améliorées, en terme de gestion écologique. Par exemple, établir un calendrier de pâturage permettrait de mieux gérer le temps passé sur les parcelles afin que les ressources ne soient pas surpâturées par endroits ; ou encore compléter le pâturage ovin avec du pâturage caprin, actuellement interdit sur le territoire, serait intéressant à réfléchir pour gérer les ressources non pâturées par les ovins.
Les participants se sont ensuite rendus à Sanilhac-Sagriès, afin de partager un repas réalisé par Le Camion d’Adeline : l’occasion de poursuivre les échanges sous un soleil de décembre radieux !
Un après-midi de réflexion pour coopérer en faveur du pastoralisme
Manuel Ibanez, membre du Collectif des Garrigues, a introduit l’atelier de l’après-midi par un exercice permettant de briser la glace et de se regrouper par « type d’acteurs » : les participants ont été invités à se regrouper tour à tour par genre, puis par âge, puis selon leurs connaissances de la garrigue et du pastoralisme en répondant à quelques questions à ce sujet (« Savez-vous ce que signifie ICHN (= Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel) ? », « Savez-vous ce que signifie PLUI (= Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) ? »…). Enfin, ils se sont regroupés par « type d’acteurs » selon qu’ils se sentaient davantage :
Eleveurs/agriculteurs ;
Institutionnels/élus ;
Membres d’association/gestionnaires ;
Habitants des Garrigues/consommateurs.
Les groupes ainsi formés ont alors travaillé à répondre à la question :
« Comment peut-on coopérer pour maintenir le pastoralisme sur notre territoire ? Que pouvons-nous faire chacun à notre échelle ? ».
Dans un premier temps, chacun des groupes a répondu aux questions suivantes :
« En tant que [groupe d’acteurs], nous avons besoin de … (besoins), mais nous devons faire face à …. (contraintes). Nous attendons de [autres groupes d’acteurs] qu’ils fassent … (attente). »
Après une réflexion au sein de chaque groupe afin d’identifier deux ou trois besoins principaux, les réponses ont été exposées à tous, et renseignées dans l'arborescence ci-dessous.
Dans un deuxième temps, les groupes ont alors répondu à chacune des attentes :
« En tant que [groupe d’acteurs], nous pouvons apporter … (propositions) OU nous apportons déjà … (missions/actions actuelles) ».
d’abord au sein de chacun des groupes, puis à la salle, permettant de compléter davantage l’arborescence :
(Mode d'emploi : pour vous déplacer sur l'arborescence, cliquez et maintenez le "clic" tout en la déplaçant comme vous le souhaitez ; pour déplier l'arborescence, cliquez sur les les intitulés des branches, ou leurs bulles ; pour zoomer ou dézoomer, utilisez la molette de votre souris, ou les icônes + et - en haut de l'arborescence : n'ayez pas peur de tester !)
A la suite de ce travail de recensement des réflexions, les échanges ont été riches, et quelques tendances remarquables en ont émergé :
Un constat positif a été que les propositions et les actions déjà réalisées sont nombreuses dans l’ensemble des groupes !
Il semble qu’il y ait foisonnement croissant d’initiatives autour de l’élevage pastoral : aujourd’hui, cela génère un flou sur les missions et compétences de chacun. Afin d’éviter une dispersion des bonnes volontés et des forces actives, il est nécessaire de recenser ces initiatives, et d’engager une mutualisation et une capitalisation autour de celles-ci, et ainsi organiser une coopération efficace en faveur des pratiques pastorales en garrigues ;
Force est de constater que le manque de moyens financiers (et par conséquent humains, matériels…) a été une réponse quasi systématique et largement partagée entre tous les groupes : cela confirme la nécessiter de mutualiser les moyens et les actions pour un soutien collectif cohérent en faveur des pratiques pastorales ;
Les interventions du groupe d’agriculteurs/éleveurs mettent l’accent sur le fait qu’une activité agricole est une activité économique à part entière, même si elle implique d’être passionnée par ce travail. Pourtant les éleveurs sont sollicités en permanence, comme si le fait de travailler en extérieur, et au contact d’animaux pour les éleveurs, faisait de leur travail un « loisir ». Ce constat met en lumière l’importance de travailler à faire reconnaître l’activité d’élevage comme une activité économique à part entière donc, ainsi que de faire (re)connaître les intérêts multiples de cette activité sur un territoire, au-delà d’un petit cercle de convaincus. Cette reconnaissance doit se traduire non seulement au niveau des perceptions, et donc dans les discours, mais également par un soutien économique (paiement pour service rendu, consommation des produits d’élevage locaux aux prix juste…). Néanmoins, si ce constat est partagé au sein du groupe d’agriculteurs/éleveurs, les modalités de soutien économique ne sont pas spontanément définies unanimement par ses membres, notamment car il semble qu’il y ait une distinction nécessaire à faire entre les activités commercialisant des produits (viande, fromage…), et celles commercialisant des services (randonnées, accueil pédagogique, entretien des milieux…) ;
De nombreux points de blocage évoqués au sujet des pratiques pastorales concernent en fait l’élevage en général, voire l’agriculture en général, et non spécifiquement l’élevage en garrigues : il faut travailler davantage sur ce qui fait la spécificité de ces pratiques pastorales en garrigues, ainsi que sur ses blocages spécifiques pour soutenir ces pratiques ; sans bien sûr s’affranchir de travailler à lever les blocages généraux, puisqu’ils sont de toute évidence aussi « bloquants » en garrigues ;
Les échanges très riches tout au long de la journée, et en particulier durant l’après-midi, ont fait clairement prendre conscience du fossé existant entre les préoccupations des uns et des autres, ainsi que de la méconnaissance mutuelle entre les différents « groupes » : pour lever ces difficultés, diverses propositions se rejoignent sur l’importance de diffuser des informations claires au sujet des pratiques pastorales, et de développer la communication entre les différents types d’acteurs, par la rencontre notamment, afin de changer les perceptions, et donc les comportements (consommation, usages des garrigues…).
Pour conclure, et poursuivre la réflexion !
Pour les participants à cette journée, les pratiques pastorales en garrigues et leurs intérêts ne sont plus à démontrer, et n’appartiennent certainement pas au passé. Néanmoins, s’ils n’en étaient pas déjà conscients avant ce Rendez-Vous des Garrigues, ils l’ont été à la fin de la journée : les éleveurs pastoraux continuent à faire face à de nombreux blocages dans leurs activités économiques, et ce notamment à cause d’une méconnaissance respective des activités, besoins et moyens des différentes types d’acteurs (consommateurs, élus, institutionnels…).
Coopérer pour soutenir les pratiques pastorales en Garrigues doit s’articuler autour de la diffusion d’informations claires, et d’échanges entre les types d’acteurs. La communication améliore nos niveaux de connaissances vis-à-vis des types d’acteurs dans lesquels nous ne nous reconnaissons pas, et rend ainsi nos comportements et ceux des personnes avec lesquelles nous communiquons toujours plus favorables aux pratiques pastorales en garrigues.
Participants, forts de ce constat partagé, n'hésitez pas à parler largement autour de vous du contenu de cette journée !
Par ailleurs, le Collectif des Garrigues s’applique à développer un questionnaire et/ou un espace de discussion qui permettra à chacun d'ajouter des besoins/contraintes/attentes/propositions ! En attendant, vous pouvez le faire par mail auprès de Caroline Bascoul : caroline@cdgarrigues.fr
Enfin, tous les participants ont souhaité être abonnés à la liste mail d’échanges du projet PastoGarrigues : soit 37 nouveaux abonnés qui ont rejoint les rangs de plus d’une centaine d’intéressés, experts, éleveurs ! Vos échanges nourriront les connaissances de chacun, n'hésitez pas à réagir sur cet outil qui est fait pour ça.
Vous aussi, vous souhaitez recevoir les informations en vous abonnant à la liste mails du projet PastoGarrigues ? Abonnez-vous ci-dessous !
La coopération doit également passer par « clarifier » la multitude d’initiatives existantes, en les recensant a minima, afin de mutualiser les enseignements et les moyens disponibles pour chacune d’elle : ne dit-on pas « Seul on va vite, mais ensemble on va loin ? ».
Sur ce volet, le Collectif des Garrigues se propose de recenser les initiatives de soutien au pastoralisme en garrigues en mobilisant son réseau, et les participants volontaires de cette journée, et de les communiquer via ses différents outils (site internet « wiki », réseaux sociaux, liste mails, rencontres…) : soyez patients, les liens vous seront bientôt communiqués !
NB : Nabil Hasnaoui Amri, Annabel Rixen et Pascale Scheromm, qui étaient présents à la journée, travaillent pour un projet de recherche-action de l'INRA nommé "ABEILLE", et travaillent dans ce cadre à recenser les initiatives de soutien de collectivités territoriales en faveur du redéploiement pastoral : à la suite de la journée, Nabil vous transmet plusieurs ressources à explorer (accédez aux articles en cliquant sur les liens) :
Une autre des actions du Collectif est de mettre en réseau les différents acteurs autour d’une thématique, et elle apparaît d’autant plus indispensable en ce qui concerne le soutien aux pratiques pastorales : il apparaît lors des échanges que c’est grâce à des engagements de divers partenaires que ces pratiques peuvent se maintenir et se développer ! Le Collectif et le SMGG envisagent d’organiser un nouveaux Rendez-Vous permettant rencontre et mise en réseau de différents acteurs, qui pourrait être au printemps sur le territoire des Gorges du Gardon. Le thème serait cette fois plus technique, afin de permettre les échanges entre éleveurs, gestionnaires environnementaux et techniciens.
De plus, d’autres rencontres seront organisées dans le cadre du projet PastoGarrigues sur d’autres territoires.
Enfin, il est souhaitable que l’importance de la multiplicité et de la complémentarité des acteurs liés au maintien du pastoralisme en garrigues soit pleinement intégrée aux réflexions et décisions concernant un futur Parc Naturel Régional des Garrigues de l’Uzège. Le Collectif des Garrigues et le SMGG restent en contact afin d’envisager cette prise en compte dès les actions de préfiguration de celui-ci, prise en compte qui se fera inévitablement grâce à un processus de concertation adapté, dont le contenu de cette journée pose les bases.
Merci à tous d'avoir participé à cette journée et d'en avoir fait une journée si riche !
Vous souhaitez réagir ? Transmettre une information, un contact, une ressource sur le sujet du Pastoralisme en Garrigues ?
Contactez Caroline Bascoul, à caroline@cdgarrigues.fr, ou au 07 67 00 18 37.
Partenaires de ce RDV :
Syndicat Mixte des Gorges du Gardon
Réserve de Biosphère des Gorges du Gardon, via le Syndicat Mixte des Gorges du Gardon (partenaire financier)
Commune de Sanilhac-Sagriès (mise à disposition de la salle communale)
Chambre d’Agriculture Régionale d’Occitanie (au titre de son implication dans le projet PastoGarrigues)
Région Occitanie (partenaire financier)
Participation :
Vous avez été nombreux à participer à ce Rendez-Vous des Garrigues !
37 personnes sont venues, venant d’horizons variés : un échantillon relativement représentatif, avec notamment sept agriculteurs qui se sont rendus disponibles (2 éleveurs ovins – dont 1 ayant un atelier taurin également-, 2 cultivateurs, 2 éleveurs asins, 1 porteuse de projet d’installation en élevage).
Retrouvez ci-dessous la liste des participants, et leur structure le cas échéant :
Prénom Nom
Structure (le cas échéant)
1
Alice GARNIER
IAMM
2
Annabel RIXEN
INRA
3
Arnaud GUERY
Collectif des garrigues
4
Caroline DUPUIS
5
Céline BOULMIER
SMGG
6
Chloé LERIN
Etudiante Supagro
7
David DELON
Collectif des Garrigues
8
Denis MERLO
Marie de Milhaud
9
Didier GOMEZ
CIVAM Empreinte / FR CIVAM LR
10
Dominique BILLUART
Elu de Saint-Benezet (Environnement et cadre de vie)
Cette journée venait en amont du RDV des Garrigues n°7 du 15 décembre à Sommières, dans le cadre de la Quinzaine du Pastoralisme en Garrigues : pour en savoir plus sur le RDV7, cliquez ici
Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter Caroline Bascoul, à caroline@cdgarrigues.fr et au 07 67 00 18 37, ou bien en adressant un courrier au siège du Collectif des Garrigues, à Sommières (31 Rue Emilien Dumas 30250 Sommières).