Les chemins clapiers
Quand les pierres étaient très abondantes, la largeur du mur entre deux parcelles permettait, d'un commun accord, d'être utilisée pour se déplacer ; cela constituait alors un chemin clapier.
Les calades
Les calades sont des chemins constitués de pierres fichées dans le sol, pour éviter le ravinement des eaux, bordés d’un ou deux murs. Parfois, dans des courbes prononcées ou dans des zones escarpées, un mur de soutènement était construit, supportant et élargissant la voie de roulement.
Ces calades évitaient aussi aux roues étroites des charrettes chargées, de s’enfoncer dans un terrain peu homogène et souvent argileux.
Les ponts en voûte clavée
Pour franchir des dépressions ou le lit d’un ruisseau, des ponts très solides étaient construits selon la technique de la voûte clavée.
La voûte clavée, plus délicate à réaliser que la voûte en encorbellement, consiste à déposer des lauses de forme bien régulière sur un support en bois de forme demi-cylindrique ; ces pierres doivent être orientées vers le centre du demicercle, la pierre centrale de l'arc formant la clé de voûte. En ôtant le support, les lauses se mettent en place, se bloquant sous l'effet de leur poids. Cette voûte, trés solide, peut soutenir une toiture de lauses, servir de linteau à une cabane ou encore de pont au-dessus d'un ruisseau.
Les tours
Les tours circulaires avec rampe d’accès, ou les tours parallélépipédiques munies d’un escalier, sont de taille imposante. On les rencontre rarement et leur origine, comme leur usage, restent mystérieux.