Le contexte

Dépôt sauvage : une source de pollution pour nos garrigues

Les départements de l’Hérault et du Gard, comme d’autres départements français, voient leur environnement naturel altéré par de nombreux dépôts sauvages présents le long des routes, des délaissés routiers, des pistes carrossables, des chemins, des ravins, etc.

Ces dépôts sauvages, pourtant interdits depuis la loi du 15 juillet 1975, sont sources de multiples pollutions.
En effet ils dégradent visuellement les sites naturels, polluent les cours d’eau et les nappes souterraines, polluent l’air et représentent 5% des causes de départ de feu. De façon globale, ils sont générateurs de risques pour la santé humaine, la faune et la flore.

Les déchets verts peuvent contribuer à l’implantation de certaines plantes indésirables, comme la renouée du Japon, ou encore dégager de grandes quantités d’azote, élément fertilisant qui favorise l’envahissement ponctuel par les orties, les graminées les plus vigoureuses, aux dépens de la flore naturelle.

Les départements de l’Hérault et du Gard : des hotspots de biodiversité

Les Départements de l’Hérault et du Gard sont inclus dans le « hotspot de biodiversité » du bassin méditerranéen, l'un des 25 identifiés dans le monde.

Un « Hotspot de biodiversité » ou point chaud de biodiversité est une zone biogéographique (terrestre ou marine) possédant une grande richesse de biodiversité particulièrement menacée par l'activité humaine. En effet, il s’agit d’une zone qui contient au moins 1 500 espèces de plantes vasculaires endémiques et qui a perdu au moins 70 % de sa végétation primaire.

Il est important de maîtriser les déchets et de tenter, par des actions citoyennes, de préserver cette richesse naturelle menacée.

La résorption des dépôts sauvages sur le territoire des garrigues

Le nettoyage de certains sites naturels :

En tant que juriste en droit de l’environnement, je me suis intéressé à la problématique des déchets, notamment celle relative aux dépôts sauvages d’ordures, dans le Département de l’Hérault plus particulièrement.

Parcourant, depuis plus d’un an, la garrigue héraultaise, j’ai recensé, cartographié et inventorié, à ce jour, plus d’une trentaine de dépôts sauvages.

De ce constat est née, pour moi, la volonté de procéder à des opérations de nettoyage et de revalorisation de sites naturels (Plaine de Seuilles, Vallée de l’Hérault, etc.).

Le but du projet :

► Proposer, sur le territoire héraultais, une action citoyenne au service de la protection de l’environnement, pour contribuer au développement durable en mobilisant les différents acteurs du territoire.

► Créer une dynamique (fédérer des associations : protection de la nature, randonneurs,…) autour de la thématique déchets (conférences, expositions,...).

Il s'agit d'un projet participatif, basé sur le volontariat.

Septembre 2012