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Nous sommes des cueilleurs.
À la lune dure de janvier, nous récoltons le bois des cornouillers sanguins, des buis et des houx qui deviendront des instruments de musique; les gourmands d'oliviers feront des baguettes pour les frapper, les courges-bouteilles les corps creux pour les faire résonner.
Nous sommes des cueilleurs.
Équipés de nos instruments, nous rencontrons les gens, à l'affut des paroles et des sons que nous recyclerons dans nos chansons.
Nous sommes des ramasseurs. Fouillant dans les décharges publiques et les décharges d' internet, où nous récupérons des rebuts technologiques qui entreront, après transformation, dans notre boîte d'outils à créer.
Nous sommes des cueilleurs-ramasseurs. Comme les hommes préhistoriques. Comme ceux qui vont aux champignons, aux escargots, à la pêche, aux salades sauvages, à la grapille. Comme les pygmées, les papous, les clochards.
Nous cueillons et ramassons parce que nous n'achetons pas, ou le moins possible. Nous cueillons pour être à la source, ou au plus près de la matrice. Nous cueillons parce que c'est une manie, une marotte, un vilain défaut, un acte alternatif, un acte vital et libre, organique et prémédité qui permet une infinité de possibles, de paradoxes, et qui fait sens.
"Cueillette et ramassage" - note d'intention des chanteurs de sornettes
Nous sommes des cueilleurs.
À la lune dure de janvier, nous récoltons le bois des cornouillers sanguins, des buis et des houx qui deviendront des instruments de musique; les gourmands d'oliviers feront des baguettes pour les frapper, les courges-bouteilles les corps creux pour les faire résonner.
Nous sommes des cueilleurs.
Équipés de nos instruments, nous rencontrons les gens, à l'affut des paroles et des sons que nous recyclerons dans nos chansons.
Nous sommes des ramasseurs. Fouillant dans les décharges publiques et les décharges d' internet, où nous récupérons des rebuts technologiques qui entreront, après transformation, dans notre boîte d'outils à créer.
Nous sommes des cueilleurs-ramasseurs. Comme les hommes préhistoriques. Comme ceux qui vont aux champignons, aux escargots, à la pêche, aux salades sauvages, à la grapille. Comme les pygmées, les papous, les clochards.
Nous cueillons et ramassons parce que nous n'achetons pas, ou le moins possible. Nous cueillons pour être à la source, ou au plus près de la matrice. Nous cueillons parce que c'est une manie, une marotte, un vilain défaut, un acte alternatif, un acte vital et libre, organique et prémédité qui permet une infinité de possibles, de paradoxes, et qui fait sens.
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